ma cavale au canada

après avoir dormis plus de dix heures et être totalement réveille a quatre du matin nous optons pour la visite matinale de la ville.
douche et petit déjeuner en silence pour ne pas réveiller tout le lotissement ,nous nous dirigeons vers l'arrêt de bus.

les yeux plein de sommeil, un taux de nicotine au plus haut, on se dirige comme des zombies vers la voiture de notre, déjà, amie, elle nous fait la causette, nous montre sa voiture (qui fait la cosette!!j'y reviendrai!) et nous dit de mettre les bagages dans son coffre.

elle doit pas avoir l'oeil, son coffre de voiture est aussi grand qu'un logis de sdf et on à assez de bagages pour vivre un ans au canada, elle a pas prévue de remorque?

finalement on arrive a tout mettre a des endroit non stratégique de la voiture!

ensuite on se met là ou on peut dans le reste de place et elle continue à parler!

la moquette du toit de la voiture me caresse délicatement le haut du crane et elle me tend l'antivol du volant en me disant qu'on lui a déjà volé sa voiture un fois.

je déplace avec soin le revêtement de plafond qui commence à recouvrir mes yeux et je suis dubitatif devant l'état de délabrement de l'intérieur de la voiture.

ils ont pas honte les voleurs dans la région? prendre du trou pour une épave!

ensuite on sort du parking, elle discute encore, stop et sort de la voiture pour mettre le ticket dans la borne, la fenêtre conducteur fonctionne plus, nouveau sujet de discussion.

elle nous conduit dans sa magnifique auto, dans un train d'enfer, surtout au niveau du bruit, dans un magnifique banlieue triste et humide qui me rappelle avec nostalgie la belgique du coté de Liège.

elle stop sous une tonnelle en bois qui sert d'abris a toutes les voitures de son lotissement et essaie de nous montrer sa maison parmi une dizaine de maison totalement identique.

elle nous parle encore et encore, elle est propriétaire de sa magnifique demeure payé sur 130 ans rétroactif avec injonction automatique et tout et tout, et nous par politesse, on fait des ho et des ha en attendant de faire des hi hi, mais quand elle sera plus là car c'est pas polie.

on rentre enfin dans son nid douillet, on dit bonjour a ses enfants, ils nous répondent, tous les voisins aussi, bref un grand moment de convivialité se crée.

elle nous parle encore pour nous dire que les murs sont très mince et que l'on entend tout ce que disent les voisins.

effectivement le voisin de droite demande a sa femme ou se trouve ses lunettes et la femme du voisin de gauche répond "au mêmes endroit que tout à l'heure!"le mari de gauche dit à sa femme qu'il sort avec le chien et la femme de droite répond "chérie tu sait qu'il est mort depuis trois mois!"bref, nous attendons avec impatience de participer à ce petit jeu.

ensuite, elle nous dit que les chambres sont en haut et nous demande d'enlever nos chaussures pour pas salir la moquette qui recouvre les marches (on à les pied qui fermentent depuis plus de trente heures dans nos chaussures on pensaient faire ça dehors et pas dans un lieu confiné)

je tente pour voir si elle va continuer à parler avec l'odeur et enlève mes chaussures.

visiblement elle à des capacité à discuter en apnée où ses sinus son mort car elle continue a tcharer!

deux portes automatique,

un douanier,encore!

la remise du dernier document, enfin.

les portes s'ouvrent sur l'inconnu (comme à Londres, ou elles s'ouvraient sur un nain connu, le chauffeur de bus!!! il s'appelait Paul c'était marqué sur l'affiche qui lui servait de badge.)

Là, devant nous un hall lumineux, avec de nouvelles senteurs, de nouveaux gens, un nouveau mode de vie, une architecture différente et un Mc'Donalds!!!!!

[bienvenu dans cette amérique qui refuse son nom, car içi ont bouffe des hamburgers à la toc, on est obèse de génération en génération, on boit du café à l'eau et au litre, on se gave de soda de toute sorte mais ce n'est pas le même qu'au USA!
C'est du canadien pur jus ( de poteaux), prière de pas confondre!!]

désolé pour l'aparté!

Winnie et moi naviguions vers la sortie, les yeux emplies de sommeil, cherchant avec impatience notre future amie,
fouillant avec fébrilités dans nos poches pour sortir LA cigarette qui remetrait notre niveau de nicotine à la normal!!!

et là on se retrouve harponné par une dame que je ne connait ni de mes levres, ni de mes dents, (ou adam et eve,adamo et eve ruggierie, dalida et delon, laurel et hardie tu choisis suivant tes convictions politique et religieuse mais tu coche pas sur l'ecran car tu pourras pas lire la suite et j'en ai pour un an à deblogué sur le canada, et oui, un an!! putain!!).

donc, Ma dame m'interpelle moi, qui ne connait personne içi, m'appelle par mon prénom, me retient, elle connait pas les effets de manques du tabac, elle veut un coup de boule, ça fait une heure que le patch fait plus effet (bon d'accord je l'ai un peu lécher en attendant à la douane) je suffoque, je suffolk, sus au phoque, c'est l'amie de winnie!

on s'embrasse, on lui dit qu'on est hyper heureux mais que, bon, si on pouvait trouver une zone fumeur on serait face a un grand moment de joie, et là, on fume, enfin, 10 cigarettes d'affilée, elle attendue deux heures que l'avion arrive, plus deux heures de passage au visa et deux heures qu'on fume!!!

oui, pourquoi?

déjà, les anglais, je suis pas fan quand je les voient joués au RUGUEBY, mais qu'en plus il m'adresse la parole de manière inaudible, je dis non!!!

faut pas abuser, il est sept heure du matin, on est dans un avion qui part de France, et là, tu as un type qui te coupe en pleine extase pour te baragouiner, je ne sais quoi, de la manière la plus horrible qui puissent êtres,un grésillement puis un discours en anglais ( du moins tu présumes!!!).

Ensuite tu vois les hôtesse de l'air te montrer une brochure en piteux état (tu espères que l'avion est pas dans le même !!), après elle te montre que malgré la place, tu peux faire des mouvements de brasse et enfin qu'elles, elles ont un gilet de sauvetage et que toi, tu doit vite faire une prière pour que le chauffeur n'ai pas la tête dans le c.l aussi fort que toi!!!

bien installé dans un merveilleux siège de classe économique offrant tout le confort d'un banc publique, je contemple avec admiration la nuque de mon voisin de devant et le petit écran placé derrière son appuis tête en espérant que par la suite, il ne vas décider de se mettre en position de simili-couchette, car j'ai déjà l'impréssion de l'avoir assis sur mes genoux!

départ de notre coucou vers les limbes de l'aurore.

petit déjeuner vantant le mérite de la nourriture industriel anglaise:
un café tellement léger que l'on sent encore le goût de l'eau de javel.
des biscuit tellement compact que la question que tu te poses après la première bouchée c'est quoi faire du reste.
le sac a vomi fournit avec ton petit dej doit être un bon indicateur de la qualitées!

vol sans histoire vers la capitale anglaise, l'atterrissage.

alors là tu comprends plus, tout le monde avait l'air endormis, et tout a coup c'est le rush vers la sortie,
planqués les vieux et les gosses d'abord (A.O.C. D'origine québécoise pouvant fonctionner),car si tu t'endors dans l'allée, tu finis bousculé sur ton fauteuil,voir piétiné.

le flegme britannique,mes gosses,oui!

sortie de l'avion, le patch à la nicotine format poster,dose gainsbourg, qui commence à se décoller avec la sueur du stresse.

la peur de louper la correspondance, car mine de rien, on a un autre aéroport à prendre, nous!!!

la course devant l'inconnu, ils l'ont mis où le bus qui traverse londres pour l'autre avion?

dehors, dans la rue! pourquoi dans un pays où il pleut tout le temps, ils s'amusent a tout mettre en plein air?

le bus.

un chauffeur qui ne reflète pas, je l'espère pour eux, la grâce de la fière albion,nous projette les valises à fond de cale, de son bus, avec un geste relativement auguste pour un nain aussi obèses!

touts les passager espère qu'avec des bras aussi court, son estomac ne vas pas l'empêcher d'atteindre le volant et que les talons de ses bottines compensée vont pouvoir presser les pédales avec assez de conviction pour arrêter son bus!!!

miracle il bouge et son engin aussi ( si ma tante lit ça, je parle du bus).

après avoir assurer d'une main d'enfant potelé, mais ferme, le guidon de son volant,départ pour le tour de londres (sans l'atour (hi,hi!!)).

j'ai compris très rapidement par son style de conduite qu'il compensait sa taille (en plus de ses talonnettes!!)
par une conduite des plus hargneuse, avec son gros bus!

effectivement, pendant environs 42 miles ( traduisez vous-même) il visait toutes les voitures à sa porté, franchissant allègrement touts les interdits de la conduite international!

A l'arrivé, les sacs plastiques accrochés a mon siège avait soudain toute leurs importances!!

aéroports bis de londres, nous cherchions winnie et moi de quoi manger pour pas chère, car le bus avait consommé,lui ,la majoritée de ma bibliothèque (endroit ou sont rangé les £ivres ?)

c'est dans une pharmacie que nous avons trouvés le repas de nos rêves, pour moins de 3£,
discussion incluse!
(ont a mis un quart d'heure a comprendre que c'était moins chère si on prenait le menu avec des chips!)

et là, pour moi et mon vocabulaire anglais, un grand moment de solitude;

seul face a une gorgone habillée comme une caissière de supermarché, pendant que winnie était passée sans se souciée de moi, me laissant seul avec ma hourie (me faisant regretté les films du défunt Gérard, par ma situation), me houspillant pour que je fasse où ne fasse pas une chose dont je ne devinais pas la finalité!

devait-je me mettre nu? mimer la prise de carthage par les romains? lui proposer un rendez-vous galant?

devant mon mutisme, ma non-chauve hourie décida de me mettre de coté et d'enlever elle même mon ordinateur de sa pochette pour faciliter mon passage en douane et le passage tout court!!!!

moi qui croyait qu'elle en voulait à ma vertu, en montrant mon entrejambe, elle ne voulait que voir le contenue de ma valisette, placée derrière mon derrière, c'est le cas de le dire, sans arrière pensée!

passage en douane effectué sans autres anicroches.

arrivé dans la zone duty free, un panneaux nous indiquait aimablement que pour nous rendre à notre porte d'embarquement, nous avions environ quinze bonne minutes de marche.

chic, un peu de randonnée dans les méandres d'un aéroport!

attente devant la porte d'embarquement une demi-heure plus tard.
(ils devaient faire mesurer le temps et la distance par un coureur de marathon confirmé!)

enregistrement et montée dans l'avion, encore moins de places que dans l'avion précèdent et pourtant celui-là était plus gros!

j'avais l'impression que j'étais moi aussi assis sur les genoux de mon voisin de derrière et d'avoir toute la rangée avant sur les cuisses !

A nouveaux les consignes de sécurités en polonais écrit, traduit directement par un logiciel servant à déchiffrer les notices Ikéa, nous disant en gros que si ont était pas mort noyé dans les dix minutes, ont finirait congelé, car ont passait au dessus du pôle nord et que les chances de survit en t-shirt et en chaussettes étaient réduites!!!!

le steward nous a apporter le repas, j'ai cherché de suite le sac a vomis avant de découvrir ce qui avait une si forte odeur, et me risquer à le consommer!!

ensuite j'ai regardé un film de la compagnie, le choix en français était très limité: y-a-t'il un pilote dans l'avion, crash et titanique.

je me dégourdissais les jambes en faisant de fréquents voyages au toilettes.

les gent me parlaient en anglais et je leurs répondait ..............en haussant les épaules et en souriant.

après neuf heurts de vol l'avion a enfin amorcé la descente sur Vancouver!!

atterrissages sous la pluie, passage en douane, là nous étions a dix mètres de la porte et de l'espoir de fumer une cigarette quand le douanier nous a orienter vers le bureau de l'immigration pour mettre nos passeports en règle et retirer nos visas.

ça a pris deux heures!!!!

pour un coups de tampons!!

après quinze heures de voyage!!!

et en plus la douanière du bureau d'immigration nous souhaite la bienvenu!!!

en anglais!!!

CONNASSE !!!

la question était le:
- où du sceptique,
- la houe du laboureur,
- le houx de la décoration merdique de noël,
- le oux de genoux, cailloux, barbe à poux.

quel endroit pouvait être en toute sérénité, le réceptacles de nos amour outre atlantique?

le choix était cornélien.

winnie ayant une vague relations amicale avec une amie de sa maman, nous nous penchâmes sur le fait que d'avoir une personne à l'arrivé pour nous accueillir et nous guidé dans cette contrée inconnue qu'était un continent nouveaux,serait une valeur sûre de notre bien être temporaire sur la terre de sir Vancouver.

le choix étant fait restait la question du visa et des billets d'avions.

démarche rapidement faite par une winnie surexcité qui ne fît,devant mes yeux ébahis,qu'une bouchée de ces longs tracas administratif (et qui depuis me fait ch..r, car moâ je n'ai rien fait pour l'aider,patati,patata,que j'en vient à me demander qui est le plus râleur des deux?)

Vint l'instant du départ suivit du stress de la séparation avec une nombreuse clique de personnes plus ou moins considérée comme des relations et surtout de la famille!!!!.

petite semaine de voyage en France pour faire mes derniers au revoirs à ma smala.

même discours de tout ce petit monde, on est triste de te voir partir, on espère que tu vas nous écrire et surtout on est désolé de ne pas t'aider on a plus un rond a cause de ................... (je te laisse choisir une raison stupide, la toux lancinante du canaris est déjà prise!!!)

Après une longue semaine de trois jours, je me dirigeais vers des contrées plus saines pour mon morales.

Devant tant de fausses larmes familiale, mon corps et mon cerveaux n'aspirait plus qu'a un retour dans les bras de ma future blonde (A.O.C. Canadienne pour femmes!?!!).

Le jour du départ, enfin!

Trois heure du mâtin (diabolique!!!)!

un dimanche!

la nuit était encore tenace dans les rues de mon petit village!
et dans nos yeux!

l'absence de toutes réactions, nous rappelaient que notre cerveaux n'était toujours pas rentré dans son logis.

La raie au porc de Toulouse a quatre heure, l'enregistrement des bagages, de nous par la même occasion.

un petit café insipide et onéreux dans le hall.

les dernières paroles échangés avec les parents de winnie.

la truffe humide de mon yéti brassant l'air de la salle d'attente avec son petit P.V. tout neuf!

le départ vers la zone international européenne.

la montée dans l'avion.

le choix du siége, après avoir mis sa valise dans un compartiment qui ne pensait qu'a te la restituer!

le sourire timide avant le décollage.

LE DÉPART!!! Enfin, notre rêve se réalise notre avion quitte le sol français pour l'aventure!!!
et winnie me broie les doigts car elle n'aime pas l'avion quand il n'est plus au sol!

Londres pousse toi de notre canada, on arrive!!!

désolé je suis meilleur marcheur et flâneur qu'informaticien et écrivain!

désarmant choix que de se laisser tenter par une nouvelle aventure!

voulant changer d'horizon mon esprit vagabondait sur une carte du monde entre belbeze(82) et montcuq(47, enfin je crois,croit,cois et croasse),quand soudain le vent et ma femme me firent envolée mon plan de midi pyrénée pour me laisser pântois devant le planisphère!

oh!!!   moi qui venais du gers (32 pour les amateurs et les profs de géo), je découvrais de nouveaux horizons
d'autres personnes, d'autres langages et d'autres manières de vivres, mille-dieux, quelle excitation!!!

n'écoutant que mon courage je décidais avec l'accord de mon banquier et de ma compagne, de m'exiler en laissant mon banquier, mais en emmenant ma mie(les synonymes sur et pour ma chérie vont vite me gonfler on vas l'appeler winnie comme tout le monde et si vous ne comprenez pas de qui je parle ce n'est pas important car après tout ces mon blog,na! le sien c'est l'autre dont je me rappelle pas le nom mais si tu le veux  tu le dit!!!!).

le choix du pays était crucial, nous nous penchassions avec prudence sur les différents critère de sélections.
primo, la langue. ne parlant que français, le choix était extrêmement raccourcie.

secundo, la paix. et oui dans un moment de folies ont a décidés de ne pas s'installer dans un pays ou le voisin te disait bonjour avec une mitraillette sous le bras, on trouvait que sa faisait désordre!!

troisio, le fric. une équivalence euro/ devise autochtone était a envisagé ( géneralement quand tu paies ton pain un milliard de centimes c'est que le niveaux de vies est pas des plus terribles.)

quarto, le système de santé. sans mettre en doute le système de santés de touts les pays du monde, je suis quelque peu chochotte devant le bistouri, et si le médecin peux éviter de faire des vidanges/graissage pour survivre financièrement en plus de ces opérations, je suis vachement plus rassurés .

cinquo, la nourriture. alors là, sortie de la cuisine de ma maman et de la maman de winnie ( et de la maman de la maman et du mari de la soeur de la maman à winnie et bien évidemment de la cuisine de winnie et de la mienne) je suis un peu sceptique.
faisant un poids de jeune fille sortie d'un songe où plus de cent kilo pour les intimes, je me vois pas changé mon boeuf bourguignon pour un hamburger. et mes saines calories bordel!!!!

sixo, la cigarette. fumant comme un pompier, mon autonomie, hors sommeil, est d'environ une demi-heure.
il fallait donc que ce pays soit a porter de voiture, compartiment fumeur.

après une très longue réflexion de plusieurs nuit, je décidais dans un grand moment d'autoreflexion de partir .......avec winnie.

non, je rigole, elle était le moteur de notre expédition, et surtout les papiers.

donc disais_je avant de m'égarer? (l'expédition?§?§?§!!!(celle là est nul quand on la lit mais très drôle quand on la fait avec un décalage horaire de dix heures!)) nous choisîmes de partir pour le canada.

mais, putain que c'est grand!!!!!